Depuis le 1er février 2021, un contrôle d’inventaire est en cours sur une partie des collections de la Salle historique, consacrée à l’histoire militaire belge de 1830 à 1914, plus particulièrement sur les pièces exposées dans les vitrines africaines. Ce patrimoine unique et important est l’objet d’étude d’un prestigieux projet interdisciplinaire BRAIN-be, baptisé « CAHN » et placé sous la responsabilité du SPP Politique scientifique.
Réunissant des scientifiques et des collaborateurs du War Heritage Institute en charge des collections, la Katholieke Universiteit Leuven et le Musée royal de l’Afrique centrale, il vise à en cerner les origines et à en contextualiser l’histoire.
Au cours de la première phase du projet, qui a débuté l’an dernier, 700 pièces ont ainsi été brièvement retirées des vitrines afin d’inspecter leur état matériel et de vérifier et compléter leurs données spécifiques. Ce travail a été soigneusement préparé et réalisé par les collaborateurs en charge des collections et une stagiaire de la VUB, Larissa. Les pièces ont ensuite été replacées dans les vitrines en attendant 2022 et la poursuite des travaux.
À partir de janvier 2022, des examens approfondis ont été réalisés par des experts belges et étrangers. La deuxième phase du projet porte sur le traitement et la restauration d’une sélection d’objets en papier, en cuir et en bois. Les pièces en métal et en textile seront examinées en 2023.
En 2023 également, les cartels et les textes de salle des vitrines africaines seront revus, compte tenu des dernières données issues de l’étude. Celles-ci seront mises à disposition en ligne en 2024.
Sur cette photo, Ilse et notre stagiaire Larissa retirent les objets des vitrines pour les identifier et en inspecter l’état matériel. L’autre photo montre nos deux restauratrices, Clara et Alexia, en plein travail. Il s’agit d’un travail minutieux qui requiert patience et méthode.
Le War Heritage Institute est fier de ses collections et enthousiaste à l’idée que ces travaux de recherche se déroulent dans le cadre d’une collaboration aussi stimulante que féconde entre un établissement scientifique fédéral, un partenaire muséal de premier plan et des acteurs du monde académique.
Nous ne manquerons pas de vous tenir informés de l’avancement du projet. La suite au prochain numéro, donc !