Musée royal de l'Armée et d'Histoire Militaire
Le Musée royal de l'Armée présente 12 siècles d'histoire militaire - de l'armure médiévale à l'avion de chasse F-16 - à travers une multitude d'uniformes, d'armes et d'équipements lourds, sans oublier plus de 130 avions, exposés dans le Hall de l'Aviation.
En plus d'abriter la plus grande exposition permanente de Belgique sur la Seconde Guerre mondiale, le musée propose aussi des expositions temporaires sur des thématiques variées.
Pour ne rien gâcher à l’expérience, les terrasses au sommet des arcades du Cinquantenaire offrent une splendide vue panoramique sur Bruxelles !
Bastogne Barracks
Le site de Bastogne Barracks se situe au nord-est de Bastogne, en direction de La Roche-en-Ardenne. Dans un hall d’exposition de 2350 m2 et ailleurs à l’extérieur, le visiteur peut y découvrir un large éventail de véhicules chenillés et à roues, de pièces d’artillerie et de matériel divers datant de la Seconde Guerre mondiale, utilisés tant par les Alliés que par les puissances de l’Axe.
Bunker de Commandement Kemmel
Au début des années 1950, en pleine Guerre froide, la Belgique, la France, la Grande-Bretagne, le Luxembourg et les Pays-Bas construisent dans le cadre du Pacte de Bruxelles un bunker destiné à coordonner la défense aérienne de l'Europe de l'Ouest. Lorsque les travaux sont terminés, l'OTAN nouvellement créée installe sa propre défense aérienne, ce qui rend le bunker du Mont Kemmel obsolète. Ce n'est qu'en 1963 que le commandement suprême des Forces armées belges décide d’en faire le quartier général belge en cas de guerre, de conflit ou d'exercice.
Abrité dans les flancs du Mont Kemmel, le bunker livre au visiteur une expérience fascinante. Au fil des salles, on y plonge pendant plus d'une heure et demie dans un univers où flotte un parfum de missions secrètes et d’ennemis invisibles, dans un climat de tension encore palpable. La visite des "Operations Rooms", le cœur battant du bunker, vaut à elle seule le détour.
Mémorial national du Fort de Breendonk
Le Mémorial national du Fort de Breendonk est un des témoignages les mieux conservés de l’atrocité nazie lors de la Seconde Guerre mondiale.
Une visite captivante raconte l’histoire particulièrement sinistre du SS-Auffanglager Breendonk. Des dortoirs lugubres et des chantiers de travaux forcés à la chambre de torture et le lieu d’exécution : le site respire l’horreur que les prisonniers ont subie sous l’occupation allemande.
Des témoignages, des photos et des montages visuels vous font rencontrer ceux et celles qui ont souffert et qui ont sacrifié leur vie pour notre liberté.
Boyau de la Mort
Situé en bordure de l’Yser, le Boyau de la Mort est creusé par l’armée belge en 1915, dans le remblai de la digue du fleuve. L’objectif est de créer une tranchée d’approche permettant d’atteindre les positions ennemies, une idée qu’adoptent également les Allemands. Après d’intenses combats, les Belges parviennent à ouvrir une brèche dans la digue. Les belligérants se retrouvent alors séparés par un plan d’eau étroit.
Renforcée par des bunkers en béton, un réseau de tranchées et des postes de tir, la ligne de front se transforme en zone à haut risque. Trois années durant, elle reste figée et impénétrable. Les positions belges et un bunker allemand avancé ont pu été préservés jusqu’à aujourd’hui et sont accessibles au public, offrant une perspective unique sur le quotidien des soldats au front. Dans le centre d’accueil, des applications interactives, des photos, des vidéos et plus d’une centaine d’objets originaux racontent également leur histoire, d’un côté et de l’autre de la ligne de front.
Véritable enfer durant la Première Guerre mondiale, le Boyau de la Mort est aujourd’hui un lieu incontournable qui ne laisse personne indifférent !
Gunfire
Brasschaat est le berceau de l’artillerie belge. Le site Gunfire illustre son riche passé militaire et son lien avec les Forces armées belges. Il est essentiellement consacré aux armes de la Force terrestre (Composante Terre) de l’après Seconde Guerre mondiale – la période de la "Guerre froide".